Un beau matin d'été
Compl. Titre  Sur le chemins d'Espagne, 1935-1936
Auteurs   Lee, Laurie (Auteur)
Pépin, Robert (Traducteur)
Edition  Phébus : Paris , 2014
Collection   Libretto N°168
Collation   265 p.
Illustration   ill. en coul, couv ill. en coul
Format   19 cm
ISBN   978-2-36914-192-1
Prix   9.70
Langue d'édition   français
Sujets   Récits de voyages
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Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Toucy 419026565 RDV LEEAdulte / Fiction adulteDisponible
Résumé : Ce matin-là. un adolescent chômeur de dix-neuf ans, son violon sous le bras, quitte à pied son village, dans l'Ouest de l'Angleterre, et prend la route de l'Espagne : un pays dont il ne sait à peu près rien. Nous sommes en 1935. Notre marcheur va parcourir en un an, de Vigo jusqu'en Andalousie, plus de mille kilomètres au long des sentiers de transhumance et des chemins muletiers. Il va découvrir, à la faveur de haltes dans des faubourgs pouilleux ou dans des hameaux perdus, une Espagne incroyablement primitive, encore toute plongée dans sa sauvagerie native. Les routes ignorent le bitume et les villages l'électricité, les auberges sont à peu de choses près les mêmes que hantait Don Quichotte trois siècles plus tôt. Chaque étape nous entraîne un peu plus loin sur le chemin de la pauvreté absolue. et de la fraternité qui en est l'incompréhensible corollaire. Car le jeune Anglais errant ne tarde pas à se prendre d'amour pour ce peuple qui, du haut de sa misère, l'accueille avec une si touchante générosité, et l'invite bientôt à partager sa révolte.Horreur et violence (on songe aux Hurdes de Buñuel) se mêlent ici tout naturellement à l'émerveillement le plus naïf : comme si le goût de l'aventure et la simple poésie des choses de la vie, tempérés par un humour de tous les instants, conféraient à ce voyage sentimental la valeur d'un exorcisme. On suit ce voyageur comme on suit un héros de roman, on s'émeut avec lui, on s'enthousiasme avec lui. Un écrivain considérable. CLAUDE PREVOST / L'HUMANITE Ce n'est pas un livre à tuer le temps, mais à le sauver au contraire. C'est à 15 ans qu'il faudrait entendre pour la première fois le violon de Laurie Lee. entre Stevenson et Melville.