La Croisière du Snark
Titre origine  The Cruise of the Snark
Auteurs   London, Jack (Auteur)
Postif, Louis (Traducteur)
Martin, Charles-Noël (Traducteur)
Edition  Libretto : Paris , 2016
Collection   Libretto N°225
Collation   272 p.
Illustration   couv ill. en coul
Format   18 cm
ISBN   978-2-36914-359-8
Prix   9.70
Langue d'édition   français
Sujets   Récits de voyages
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Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Toucy 419026554 RDV LONAdulte / Fiction adulteDisponible
Résumé : Il y a tout juste un siècle, Jack London faisait construire à San Francisco un navire qu'il baptisait Le Snark en l'honneur de Stevenson auquel il se référera si souvent lors de son voyage. La construction allait être retardée par le fameux tremblement de terre qui secoua la ville, mais l'équipage qui changera maintes fois d'effectif appareille finalement pour Hawaï. Ce périple homérique, dans l'esprit de London, devait durer sept ans. Il dura en réalité vingt-sept mois, mais vingt-sept mois de difficultés, de découragements, de bravoure, d'émerveillements et. de création. Car, outre les articles qu'il fait parvenir à flux tendu à divers périodiques américains et dans lesquels il conte avec humour et ferveur son odyssée dans le Pacifique - composant ainsi peu à peu ce qui est devenu La Croisière du " Snark " - il écrit L'Aventureux, Contes des mers du sud, L'Ile des lépreux, Radieuse Aurore, quantité d'articles, et ce qui est considéré par beaucoup comme son chef-d'ouvre : Martin Eden. A la lecture du présent ouvrage on imagine London, toujours soucieux de se prouver que sa volonté parvient à bout de tout, apprendre " sur le tas " à gouverner un navire que son capitaine a déserté lors d'une escale aux îles Fidji ; écrire de sa belle écriture lisible des centaines de pages que Charmian son épouse tape sur leur Remington ; partir en excursion ; pratiquer le " sport des rois ", le surf - à propos duquel il écrira un article qui en lance la mode aux États-Unis ; s'improviser médecin auprès de ses hommes et mécanicien dans un bateau pour qui le mot panne semble avoir été inventé. Hawaï, la léproserie de Molokai, les Marquises, Tahiti, les Samoa, les Fidji, les Nouvelles-Hébrides, les Salomon, Guadalcanal, Australie, Tasmanie. London parcourt tout le Pacifique à la poursuite des grands aînés Melville et Stevenson - comment ne pas songer au couple Stevenson et à leur Voyage aux Samoa en suivant Jack et Charmian -, du paradis ensauvagé qu'ils ont connu et fait vivre sous leur plume. Il découvre un monde certes splendide mais déjà gangréné par les maladies importées et l'idéologie du progrès qui, bientôt, désenchantera les îles. Deux morceaux d'anthologie : quand London raconte la Genèse et quand médecin " malgré lui ", il est confronté à sa propre décrépitude, lui si fier de son corps qu'il croyait presque insensible aux lois de la nature.