Résumé : Si, au milieu du XIXe siècle, la France rurale donne encore l’impression d’être un pays de sauvage , comme le dit Eugen Weber en faisant écho à Balzac, la grande transformation des campagnes a commencé depuis déjà trois décennies. Une transformation lente et silencieuse, longtemps presque impalpable, mais profonde, qui va graduellement ouvrir les campagnes à la modernité. Cette évolution arrivera en gros à son terme dans l’entre-deux guerres. L’enjeu de ce colloque est de chercher à comprendre comment les travailleurs des campagnes icaunaises ont vécu ces évolutions. Quels étaient les métiers employant la main-d’œuvre rurale et leur sociologie ? Quelle était leur importance en termes numériques, quand et comment ont-ils décliné ? Quelles ont été les causes de ce déclin, voire de la disparition définitive de certains métiers ? Quelles étaient les conditions de vie des travailleurs ruraux ? Quelles ont été les formes de résistance des travailleurs ruraux à ces évolutions dont ils ressentaient plus ou moins confusément les effets ?
Notes : ISSN : 2100-8957